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Je m'appelle james singer et je suis le webmaster de ce site.Ce site a été créé en utilisant MyHeritage.com. C'est un excellent système qui permet à quiconque comme vous et moi de créer un site privé pour sa famille, construire son arbre généalogique et partager ses photos de famille. Si vous avez des commentaires ou des remarques sur ce site, veuillez cliquer here pour me contacter.Our family tree is posted online on this site! There are 4341 names in our family site.Le site a été mis à jour la dernière fois le Apr 28 2024, et il compte actuellement 9 membre(s) inscrit(s). If you wish to become a member too, please click here.   Profitez-en ! Quelques mots d’introduction : Vous êtes accueilli sur le site par un bouquet de fleurs de Marc Chagall. Ce grand peintre qui a fait le voyage de sa Biélorussie natale à Paris. J’ai fait le choix pour la construction de l’arbre : En principe de n’inscrire pour les grands parents Devault/Russeil que leurs ascendants en ligne directe et leurs conjoints.De  rechercher les descendants de mes arrières-grands-parents.Pour la famille Storfer d’utiliser les informations fournies par Michael Israel que je remercie vivementPour la branche Singer d’utiliser les travaux de Daniel Horowitz sans qui je n’aurai pas entrepris ce travail. Mes parents sont originaires de deux mondes distants de 2500 Kilomètres : d’un côté une région repliée sur elle-même  la gâtine poitevine en France, de l’autre la Bucovine soumise à d’importants bouleversements. J’ai résumé en quelques pages les histoires de ces deux pays pour aider à mieux comprendre dans quel environnement ont vécu nos ancêtres. Histoire de la Gâtine Poitevine Les actes d’Etat civil –Baptêmes, Mariages, Enterrements- permettent de faire remonter la filiation jusqu’au règne d’Henri IV. Les ancêtres d’Odette Devault sont nés, se sont mariés et sont décédés - pour ceux qui nous sont connus-sur un territoire limité. Pour le situer sur une carte de France recherchez la ville de Poitiers, puis légèrement  à l’ouest trouvez la ville de Parthenay, enfin  au sud-ouest situez St Maixent L’Ecole et Niort. C’est dans ce territoire  qu’ils sont nés et ont vécu. Au cours de ces quatre siècles ils se sont déplacés dans un rayon de 40 kilomètres environ en partant du sud pour aller vers le nord. Nous sommes au centre du département des Deux Sèvres. Comme son nom permet de l’imaginer     c’est une région de « gâtine », un « lieu d'une forêt où le bois a été abattu »  de « terre gâtée » c’est-à-dire de terres pauvres. Un pays de landes, de bois, de champs entourés de haies. Un pays replié sur lui-même, considéré comme peu attractif pour ne pas dire hostile pour les étrangers comme le signaleront différents chroniqueurs. Ainsi les influences extérieures furent limitées. Ils sont majoritairement catholiques, mais de nombreux ancêtres huguenots vivaient dans le sud de la Gâtine. Ils se reconnaissent souvent à leurs prénoms bibliques comme Abraham ou Judith  par exemple. Certains abjureront après la révocation de l’édit de Nantes, en 1685. Un des ancêtres a même été condamné à de la prison pour avoir envoyé ses trois fils au prêche (jugement souverain rendu par Monseigneur de Lamoignon, intendant en Poitou, dans le présidentiel de Poitiers, pour la démolition du Temple de Cherveux (1685). Ce sont avant tout des ruraux, à quelques exceptions près : des notaires au 17ème  siècle !, un faiseur d’habits, quelques artisans et marchands…). Parmi les métiers on découvre quelques texiers  (qui travaillent les textiles).Quelques membres de la noblesse sont signalés par le titre de Monsieur, Honorable, Sire ou Dame. Ils vivaient pour la plupart dans des hameaux regroupant souvent moins  d’une dizaine de « feux » (familles) comme on disait à l’époque, et plus rarement dans le bourg -centre de la Paroisse ou plus tard de la commune – Dans ce monde rural, une hiérarchie des métiers de la terre était établie: les journaliers (qui vendaient leur force de travail au jour le jour), les bordiers qui exploitaient une petite ferme et ne possédaient pas de bêtes de labour (quelques hectares),  les laboureurs qui possédaient des animaux de labour, les métayers qui exploitaient une ferme dans le cadre d’un contrat de métayage, (entre 20 et 40 hectares) enfin des propriétaires .On se mariaient avec ceux de sa  « caste ».Il était malgré tout possible de commencer dans la vie comme journalier et de terminer métayer comme  mon arrière-grand-père Augustin Devault. Le contrat de métayage, comportait de nombreuses obligations et notamment il fallait rendre les bâtiments, le matériel en état  d’origine au propriétaire et le bail, souvent, n’était pas renouvelé. Il fallait alors trouver une nouvelle métairie ce qui conduisait à déménager. On mariait des terres, on se mariait entre terres, on déménageait en fonction des terres disponibles. Le niveau d’alphabétisation était faible. La majorité des ancêtres se sont déclarés incapables de signer les registres paroissiaux ou les actes d’Etat Civil. Nos ancêtres se mariaient relativement tard (garçons à plus de 25 ans), les familles avaient souvent 4 ou 5 enfants, ils décédaient souvent avant cinquante ans et  étaient souvent veufs ou veuves lors de la célébration du mariage de leurs enfants. Ainsi se remariait-on ! La « grande faucheuse » s’abattait  les années de disette- les années de mauvaises récoltes-, lors des épidémies .Les conditions de vie étaient déplorables .Dès le XVIIIème siècle le manque d’hygiène fut dénoncée par des visiteurs extérieurs. La question était encore d’actualité lorsque ma mère, en tant que sage-femme se rendait dans des fermes et  devait se battre avec les paysans pour qu’ils éloignent le tas de fumier du puits! Nous étions en 1950 ! Ainsi les baptêmes étaient célébrés le jour de la naissance ou le lendemain par crainte que l’enfant ne meure avant d’avoir été baptisé[1]. Malgré tout certains ancêtres ont vécu  plus de 90 ans. Au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle la famille Devault s’est ancrée à La Ferrière en Parthenay où je suis né et où la plupart des membres de la famille sont nés et sont enterrés. Les  descendants de  l’arrière-grand-père Augustin Devault, je les ai connus dans mon enfance. Une bonne partie d’entre eux ont vécu ou vivent  encore en Poitou, dans la Vienne ou les Deux Sèvres. Les premières personnes qui ont quitté la gâtine sont mes grands-parents qui ont parcouru cent kilomètres pour se marier à Tours et s’y installer. A ceux qui voudraient en savoir plus : Ouvrages et articles  Les paysans de Gâtine au XVIIIème siècle par Jacques Perret Sites internet consulter le site d’Alberic Verdon Histoire de la Gâtine poitevine et de Parthenay : http://gatine-parthenay.pagesperso-orange.fr/     Histoire de la Bucovine La Bucovine se situe à l’extrême nord-est de l’Empire autrichien, à la frontière de la Russie et de la Roumanie. Par le traité de Constantinople en 1775, elle est rattachée à l’Empire d’Autriche - District de la Galicie - (1786-1849). En 1849 elle est constituée en un duché autonome comportant  9 districts avec pour capitale Czernowitz. L’allemand est la langue de l’administration, le Roumain et le Ruthène –l’ukrainien-sont reconnus comme langue d’usage. Les Roumains et les Russes n’auront de cesse de revendiquer ce territoire. Même si l’édit de tolérance de 1781 permettait de pratiquer sa religion dans ses temples, Il faudra attendre 1867 pour obtenir l’égalité des droits pour les juifs. Le régime est libéral et favorise le développement de l’industrie, du commerce et de la finance. Les ancêtres Singer et Storfer étaient certainement déjà implantés en Bucovine au milieu du XIXème siècle. Dans cette petite province administrée directement par Vienne (et non par Budapest) vivent environ 800 000 personnes en 1910.Ils se répartissent principalement en 38.4% parlant le ruthène (Ukrainien) ,34% le roumains ,21% l’allemand dont les 3/5 étaient des juifs et 5% le polonais. La population juive est beaucoup plus importante dans les villes. Ainsi à Czernowitz, surnommée la petite Vienne elle représentait près du tiers des 87 000 habitants. Des Storfer ont émigré aux Etats-Unis dès le XIXème siècle, étaient-ils membres de la famille ? Je l’ignore, ce qui est sûr c’est qu’une partie de la famille Storfer émigre aux Etats Unis en 1908. Les grands parents Singer ou Storfer devaient être membres de la bourgeoisie juive de Czernowitz. Ils parlent allemand  .Ils se considèrent comme des  autrichiens .Ils participent à la guerre 1914 1918 dans les troupes autrichiennes (ex : Berthold Storfer est officier de l’armée impériale).A cette époque une partie de la famille Storfer s’installe à Vienne. Lorsque Guillaume Singer nait, il a quatre oncles et quatre tantes Singer, sept oncles et tantes Storfer et de nombreux cousins germains. Ils sont marchands, propriétaires terriens, entrepreneurs, banquiers. Ses parents sont des propriétaires terriens et des commerçants. Rien de surprenant à cela, les juifs  représentent 40% des propriétaires de grandes exploitations agricoles et contrôlent le marché du bois. En novembre 1918 les troupes roumaines occupent la Bucovine. Suite à un plébiscite  elle est rattachée au royaume de Roumanie. La censure est instaurée, des quotas pour les juifs sont définis dans l’éducation, les Roumains se réservent  les postes dans l’administration, mettent en place de numerus clausus à l’université par nationalité et limitent ainsi l’accès aux non-roumains. J’ai appris qu’il y avait même eu des consignes données aux enseignants pour être particulièrement sévère avec les élevés juifs en allemand .Cela pourrait expliquer la note très moyenne que Papa a obtenue au baccalauréat. Malgré les nombreuses brimades, la vie semble être restée supportable à Czernowitz. L ‘annuaire des professions indique qu’en 1908 25 Singer y sont inscrit, 29 en 1914, 75 en 1928 et 82 en 1936.Les Storfer n’apparaissent plus dans les annuaires ils sont partis à Vienne. L’antisémitisme se développe favorisé par les mouvements nationalistes roumains. En 1938, un gouvernement antisémite prend le pouvoir en Roumanie. 1938 Apres l’Anschluss, des centaines de milliers de juifs veulent fuir l’Allemagne et l’Autriche et ne savent où aller. Le Président américain Roosevelt s’en émeut et organise la conférence d’Evian. Cette conférence fut un échec aucun pays ne voulant accueillir les réfugiés. L’oncle Berthold Storfer qui a participé à cette conférence organise des départs, affrète des bateaux et réussit l’émigration de 9096 juifs. 1940 1941 Suite au traité germano-soviétique, les russes envahissent la Bucovine. Ils tuent, déportent des juifs, en engagent d’autres de force dans l’Armée Rouge. 1942 1945 Apres la déclaration de guerre de l’Allemagne à l’URSS, les allemands et les roumains occupent la Bucovine et développent une politique d’extermination des juifs avec assassinats et des déportations massives dans des conditions abominables en Transnistrie (aujourd’hui en Moldavie). Comment les grands parents ont-ils survécu ? Je l’ignore. Ont-ils  fait partie des 15 000 juifs que le maire de Czernowitz Popovici sauvera de la déportation ? De nombreux membres de la famille furent envoyés dans les camps de Transnistrie et y périrent. 1944. L’oncle Berthold Storfer est arrêté et envoyé à Auschwitz où il sera une des dernières personnes assassinées en novembre 1944. 1945 La Bucovine est coupée en deux. La partie nord incluant Czernowitz est intégrée à l’Ukraine, la partie sud à la Roumanie. 1947 Lothar Singer organise de Bulgarie un des départs par bateau pour Israel. Le plus célèbre de ces bateaux fut « « l’Exodus. ». Son bateau sera dérouté par les anglais et accostera à Chypre. Les passagers seront enfermés dans des camps pendant deux ans de 1947 à 1949 avant de pouvoir rejoindre Israel. Mes grands-parents faisaient ils partie de ce voyage ? En tout cas ils réussiront à atteindre Israel. Quand je l’ignore? L’ensemble des parents survivants  émigrent certains en Grande Bretagne, d’autres en Amérique du Nord et du Sud, en Israel. Seul Emmanuel ne quittera la Bucovine que pour Bucarest en Roumanie. En 1984 au moment de  son décès la communauté juive de Bucarest était réduite à  quelques dizaines de personnes qui assistèrent à son enterrement. Sites internet http://www.jewishgen.org/yizkor/bukowinabook/buk2_027.htmlhttp://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/biography/Popovici.html Ouvrages et articles : Heymann Florence Le crépuscule des lieux, Paris Stock Un ordre d’idées 2003Heymann Florence Voyage à Chernivtsi ou retour à Czernowitz ? Téoros  Revue de recherche en tourisme 2010 Les paradoxes de la mémoire et de la nostalgieAnderl Gabriele « 9096 Leben » Der unbekannte Judenretter Berthold Storfer ? Berlin  Rotbuch Verlag 2012       [1] Ainsi je n’ai fait aucune différence entre date de naissance et date de baptême.    

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